Quelles différences entre sécurité et sûreté aérienne ?
Comme de nombreuses personnes, vous pouvez éprouver une certaine difficulté à distinguer la sûreté et la sécurité. Ces deux termes ont leur sens respectif. Utilisés dans différents domaines, ils s’emploient aussi dans l’aviation civile. Retrouvez ci-après les principales différenciations entre eux.
La sécurité aérienne concerne le bon fonctionnement de l’appareil
Grâce aux normes et réglementations, la sécurité aérienne vise surtout à minimiser les risques d’accident. Ce sont notamment des dispositifs dont l’objectif est de réduire les éventuels départs d’incendie. Puis, les avions embarquent à bord des extincteurs et d’autres équipements pour faire face aux différents aléas. Ce sont souvent des catastrophes naturelles qu’il faudra gérer. Les compagnies aériennes établissent différents plans à partir d’événements survenus dans le passé. Elles mettent aussi en place des protocoles et des démarches précises à suivre. La sécurité concerne le personnel navigant, mais également les passagers. Tout le monde à bord d’un appareil doit contribuer aux gestes qui visent à éviter les accidents. C’est la raison pour laquelle, il faut des emballages spécifiques pour les fluides, surtout ceux qui sont potentiellement inflammables. Puis, les prestataires investissent de sommes importantes pour anticiper les dangers, notamment l’incendie. Des événements tels que la dépressurisation de la cabine font partie des risques que les responsables de la sécurité doivent gérer dès la conception des avions. Les aéronefs ont ainsi des capteurs et divers autres équipements derniers cris. Les pilotes, les hôtesses et les stewards suivent aussi des formations pour respecter les protocoles en place. Les passagers reçoivent un briefing au décollage. Ces efforts permettent de voyager dans les airs en ayant l’esprit tranquille.
Il est question de sûreté du transport aérien si …
La sûreté aérienne ne fait pas encore l’objet de norme internationale. Aucune réglementation ne régit cette thématique. Il s’agit de gérer les intentions de nuire. Les personnes peuvent par exemple faire un acte de sabotage. Des terroristes ou des pirates de l’air pourront aussi entraver le bon déroulement d’un vol. Ainsi, des moyens techniques et humains sont à déployer pour anticiper ces risques. Le passage dans le portail à rayon X est obligatoire afin de détecter les armes à feu ou d’éventuels objets contondants. Certains aéroports pratiquent la fouille systématique des bagages. Il y a aussi l’inspection corporelle pour écarter les actes de terrorisme ou de détournement d’aéronef dans l’optique de demander une rançon. La protection des instruments de navigation contre une intrusion informatique constitue un autre aspect à prendre en considération. Parfois, les compagnies aériennes embarquent des policiers prêts à intervenir à bord de leur appareil. Cela arrive en cas de tension politique ou quand il y a une suspicion d’attaques imminentes. Souvent, la discrétion totale est gardée lorsqu’un attentat a été déjoué par la force de l’ordre. La méthodologie et l’identité des agents mobilisés restent secrètes. Rarement, les hôtesses et les pilotes ont droit à une formation pour gérer les crises. Certains transporteurs leur communiquent toutes les démarches à suivre pour sauver le maximum de vie, mais cette pratique demeure facultative. Dans tous les cas, la sûreté aérienne s’appuie davantage sur les qualités personnelles des intervenants au lieu de reposer sur la technologie.